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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 13:49

Chers lecteurs,
Après plus de trois ans d'inactivité sur mon blog, je suis enfin de retour. La raison, c'est que je devais faire face à trois impératifs. Le premier, gérer cette sordide affaire d'arrestation du pasteur Monteiro à Lomé, détention qui a duré 22 mois. Nous rendons grâce et gloire à Dieu qu'il ait recouvré sa liberté le 12 janvier 2014.
Le deuxième, affecté d'un syndrome sévère du canal carpien à la main gauche, et d'un modéré à la main droite, j'ai subi deux opérations qui m'ont quelque peu handicapé momentanément, le temps de retrouver mes sensations.
Enfin, depuis décembre 2013, je n'habite plus à Lomé au Togo, mais à Dakar au Sénégal. En effet suite à la décision de la Division Afrique de l'Ouest et du Centre de créer de nouvelles. Union, soit 4 nouvelles entités, issues de la réorganisation de l'union du Sahel, de l'Union d'Afrique. Centrale et des Unions du Ghana et du Nigeria, la DAO compte aujourd'hui 10 grandes Union, dont l'Union de l'Ouest du Sahel dont le siège est désormais à Dakar au Sénégal et dont j'assume la présidence.

Ces trois raisons ne m'ont pas laisse beaucoup de temps pour écrire, mais, rassurez-vous, je n'ai pas cessé de penser et même de beaucoup penser.

Qu'ai-je fait durant tout ce temps? Je me suis documenté, j'ai rencontré des gens, tous très intéressants, certains davantage que d'autres, j'ai observé, j'ai filmé pas mal de scènes dont je vous tiendrai au courant et j'ai avancé dans la collecte de données pour la rédaction dèmes projets de livres, sur les sujets annonces, à savoir, la musique en milieux religieux aux Antilles et en Afrique de l'Ouest, Dallas 972, la fameuse saga décrivant les turpitudes de. Certains dirigeants malfaisants et des dérives administratives conduisant l'église vers de sombres horizons, pour de basses considérations personnelles, de lutte de pouvoir. Un nouveau personnage fera son entrée dans la ronde, il s'agit de Heremel Henri, le tout puissant manitou qui a solution à tout, sauf... À suivre!

Comme vous le voyez, je n'ai pas perdu la boule et ma détermination est intacte. Par contre, j'ai plein de choses à partager avec vous, à condition que vous acceptiez d'en débattre sans arrière pensée, ni volonté et nuire à votre environnement.

Voilà! Dans quelques semaines, nous allons croiser les fers, pour le bonheur de certains et pour l'horreur chez certains, car le but de ce blog est de proposer une réflexion profonde sur des sujets qui interpellent.

Nouvelles.

Je suis actuellement en vacances en Guadeloupe, et je rencontre pas mal de gens qui m'interpellent sur ce qu'ils entendent parfois au détour de débats, ou de discussions privées. Quelqu'un m'a dit que dans son église, un jeune pasteur est venu dire publiquement que la batterie Jazz aperçue dans un coin de la chapelle, que c'était un instrument diabolique.

Peut-on, aujourd'hui au XXI ème siècle parler d'instruments en ces termes? Un instrument de musique, est une fabrication humaine, pour un usage déterminé par l'homme qui l'a fabriqué et l'usage qu'on en fait. Le piano forte qui trône aujourd'hui dans la plupart des églises adventistes à souvent été décrié et considéré comme un instrument diabolique par l'église catholique, qui a fait de l'orgue le roi des instruments. Doit-on rappeler que seuls les êtres humains peuvent être diaboliques. Les instruments de musique étant des médiums aux mains de personnes qui les actionnent dans des buts divers.

À t-on seulement pense un jour, que certains prédicateurs, sont diaboliques, quand ils prêchent des sermons non inspirés par Dieu et au service d'intérêts qui ne sauraient être mentionnés en public? Il y a je crois une inflation de langage mû très souvent par un zèle indéfinissable à certains moments.

Comme vous le voyez, la suite sera explosive, car, nous aborderons un autre discours récurrent, qui consiste à dire aux gens qu'ils doivent abandonner leur culture quand ils deviennent Adventiste. À t-on le droit de dire encore aux Guadeloupéens qu'ils doivent cesser d'être Guadeloupéens quand ils deviennent Adventistes, comme si adventiste était une nationalité? Les colons n'ont pas fait moins bien en faisant tout pour que les africains cessent d'être africains. Aujourd'hui on en constate les malheureux résultats!

Voilà, le débat est bien lancé! Je vous laisse car la radio m'appelle une fois de plus. Le samedi 20 septembre j'étais l'invité de Claudy Gob dans son émission fétiche et je me suis bien amusé. Ce matin je vais avec Jessy et lundi ce sera encore une autre intervention.
Dimanche soir 28 septembre je serai à Chauvel.
Bon appétit et à très bientôt!

Votre bien aimé tamarin vert, plus connu par certain sous l'agréable sobriquet: " Œil de bœuf"

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:20
En Afrique de l'Ouest où je vis, la réputation de féticheur, engendre bien des comportements, parfois très surprenants, même de la part des chrétiens. Il n'est pas rare, d'apprendre, que pour des raisons diverses, certains membres decommunautés chrétiennes consultent des féticheurs ou se livrent à des séances d'occultisme.

Le féticheur, plus connu aux Antilles sous le nom de "quimboiseur", est souvent considéré comme un puissant guérisseur, sachant utiliser les vertus des plantes, exerce un réel pouvoir sur l'esprit de ceux qui lui accordent une pleine confiance. Consulté par tous, dans tous les domaines de la vie, il joue un rôle central dans la société et accomplit ses tâches dans l'ombre avec une efficacité relative, mais jouit d'une grande confiance au sein de la population. Ce pouvoir, inspiré à la fois, crainte, admiration et envie, car celui qui le tient, bénéficie d'une certaine aura.

Les pasteurs, sont en principe, des anti- féticheurs, jouissant de la même confiance de la part des membres, mais à des degrés moindre, inspirent la même crainte. Il n'est pas rare. Se voir solliciter, pour des prières en tous genres, visant à anéantir la puissance du mal, manifestée, de différentes manières, parfois même dans les odeurs. C'est du moins chèque croient bon nombre de personnes, à défaut d'être visiblement possédées. Car la possession démoniaque, n'est pas chose si courante. Elle se manifeste de plusieurs manières.

Durant son ministère, Jésus affronta les démons, agissant sous des formes diverses. Les apôtres aussi durent agir contre eux à plusieurs occasions. Une étude sérieuse et minutieuse, permet de parvenir à certaines conclusions, qui pourraient servir de guide, à ces apprentis sorciers, friands d'exorcisme à la chrétienne, s'agitant sans discernement, dès qu'ils ont l'impression de se trouver en la présence de Luciferet de ses suppôts.

L'exorciste, doit connaître la magie, pour ne passoire la sorcellerie. Dans certains cas, il la pratique. Il lui faut des ustensiles, bréviaire, crucifix, eau bénite, chapelet, et une bonne dose de courage. À défaut de tout cet attirail, le pasteur, à sa Bible, et à défaut d'eau bénite, sa fiole d'huile d'olives, de quelle pression, c'est un détail sans importance, il faut que ce soit de l'huile, pour son symbolisme.

Je me souviens avoir été requis par un membre qui dans la,discrétion la plus suspecte, m'annonçait être possédée. Les signes, evidents pour elle, étaient assez curieux. Elle ressentait des bouffées de chaleur, entendait des voix, des bourdonnements et des bruits insolites, tout cela doublé d'une insomnie chronique, qui s'accompagnait de picotements. Sa requête était bien que je la délivré, après le cuisant echec de la série de prières organisée chez elle à l'initiative de l'ancien d'église et de quelques membres zélés.

Après l'avoir attentivement écoutée, j'ai consulté un psychiatre, qui m'invita à l'encourager à venir le voir. Quelques jours plus tard, notre sœur était gaie et détendue, louant l'enseigner pour sa bonté! Que s'était-il passé? Le médecin l'avait soignée pour une méchante ménopause. Sa possession s'arrêtait là!

Tous les cas ne sont pas semblables, mais, faut-il rappeler que tous ceux qui présentent des comportements étranges ou des signes incompréhensibles, ne sont pas tous possedés.

Dans la plupart des cas, une simple phrase dite avec autorité spirituelle à suffi pour mettre en déroute les démons, (actes 16:18-18), pour d'autres une prière à fait l'affaire, et dans les cas plus difficiles, le jeûne s'imposait. Il suffit de relire les nombreux recits rapportés, par les évangélistes et les apôtres pour réaliser, la différence entre le ministère de la délivrance tel que certains le conçoivent et l'exercice confiant de la puissance de l'Esprit Saint, utilisant des individus dont l'humilité est exemplaire.
De manière surprenante, certains collègues brandissent leur bouteille d'huile, et pratiquent sur des possédés ou pseudo possède, une onction, généralement réservée aux malades, (Jacques 5:14). Existe t-il une différence entre possession et maladie? Certainement, sans quoi, il faudrait prendre des bains d'huile quotidiennement, lorsqu'on se sentirait en proie aux démons, devant un bol de chocolat chaud, une irrésistible attraction devant une affiche de cinéma etc.

Mais, que savons nous de l'onction? Tout d'abord, ce rite, fréquentbdans l'Ancien Testament est peu cité dans le nouveau, ou plus exactement, ne semble pas avoir la même signification sinon la même utilisation... À suivre
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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 16:58

Ces trois mots dont la terminaison semble rimer à merveille, provoquent une réaction assez incommode, si on les appliquent au pastorat de l'Eglise Adventiste, particulièrement aux Antilles-Guyane, en Haïti et en Afrique. Depuis mon enfance, j'ai toujours été fasciné par les récits de chasse aux démons, dans les cas de possession rapportés par les anciens.

Quand il ne s'agissait pas de signes très spectaculaires, comme des pierres tombant sur les toits, ou des apparitions accessibles à certains et invisibles pour d'autres, suivis de prières faites par des membres de l'église avec en tête, pasteurs et anciens, il était assez souvent question de récits publiés dans les journaux, sur les derniers exploits de l'homme au bâton, la main noire ou quelque "volant" communément appelé "soucougnan", en terre guadeloupéenne.

De mémoire d'enfant adventiste, toujours émerveillé par les prouesses de nos aînés qui prenaient plaisir à expliquer en détails, les conversations insolites avec tel ou tel esprit incarné par un frère, une soeur ou un voisin bien connu, j'écoutais, non sans une certaine frayeur, en m'imaginant au coeur de l'action, anticipant les gestes qui devenaient à mes yeux de véritables rituels tant ils étaient communs et familiers.

Je ne me souviens pas avoir entendu parler d'onction dans ces cas là, ni des formules qui selon les dires seraient utilisés par certains de nos pasteurs qui pratiquent, assez fréquemment tant chez des membres de la communauté, qu'à l'extérieur, des "exorcismes" d'un nouveau genre. Pourtant ces nouvelles pratiques, ne semblent pas supportées par la Bible, ni l'Esprit de prophétie, qui au contraire découragent toute tentative de frayer avec l'ennemi dans des circonstances troubles, comme celles qui alimentent les rumeurs, ces derniers temps.

Depuis l'avènement des camp-meetings, les onctions d'huile, pratiquées par les anciens d'église, des pasteurs et certains laïcs, souvent prayer warriors (guerriers de prière), se font plus fréquentes. Du reste, le nombre de "possédésé au sein de la communauté, connue pour être libératrice dans ces domaines, a sensiblement augmenté. C'est à croire que les démoniaques étaiet là, en latence, et qu'il suffisait de les oindre pour qu'ils se manifestent.

Je me souviens d'une fois où je priais spécialement lors d'une série de conférences, quand j'ai repéré dans le groupe, une soeur assez agée, qui tremblait de façon inquiétante. Après avoir demandé qu'on s'occupe d'elle, je me suis enquis de son état de santé, antérieur à l'évènement qui préoccupait les anciens et tous ceux qui s'affairaient autour d'elle et qui n'avaient qu'un seul mot à la bouche: "possédée", je découvris deux faits importants. Elle avait participé à une séance de délivrance lors du dernier camp - meeting, où des libérateurs forcenés, chevauchaient brutalement les "possédés", suite à une onction pratiquée par les anciens, qui avaient été soigneusement instruits par le prédicateur, un laïc de renommée international, d'une part et qu'elle était en même temps, habitée par la diabète, l'hypertension et des troubles psychiques passagers.

Ce qui était assez surprenant, c'est qu'elle était totalement tranquille assise à la même place durant toute la série de conférence, mais, il suffisait de lui annoncer qu'il y avait une prière spéciale pour réveiller ses "démons". Ce genre de cas n'est pas rare, car, l'émotion suscitée par l'ambiance très suggestive installée, par les chants, les cris de l'orateur, les déambulation des guerriers de prière faisant le tour des église durant le prêche ou les allusions à la présence des démons, dans la vie quoidienne, participe de cette conviction de la possession continue dès lors qu'on s'écarte du droit chemin, ne serait-ce que quelques secondes.

Mais, les questions fondamentales, restent les mêmes.Comment un pasteur adventiste doit-il aborder le problème de la possession? L'exorcisme a t-elle une base biblique? Est-ce que l'onction a sa place dans cette pratique? Les réponses à ces questions seront abordées dans un prochain article. ....A suivre.

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 15:50

Pétitions... ou répétitions !

Guy. F. ROGER - 13 Septembre 2011

 

Le 10 août 2011 j’étais à Paris quand j’ai reçu un message, bouleversant et triste. Le décès du pasteur Yohann Van Bignot. Ce genre de nouvelle vous surprend toujours, surtout lorsque vous en ignorez les circonstances. Je connaissais le pasteur et en apparence, rien ne laissait présager une fin aussi rapide. Je veux profiter de cette opportunité pour me recueillir sur sa mémoire. Mais l’effet de surprise passé, une foule de souvenirs, liés à l’individu sont montés à mon esprit.

 

Je n’ai pu m’empêcher de replonger dans un passé assez proche où, sa nomination au poste de président de l’Union des Antilles et Guyane Françaises, avait fait grand bruit en Martinique, alors que cette nouvelle avait laissé les frères de Guadeloupe et de Guyane, dans l’indifférence quasi générale. L’individu n’était pas très connu, sauf des administrateurs de l’époque qui avaient souhaité l’avoir à Saint-Martin pour assurer la conduite du district. Cette tentative avait échoué, parce que l’Union Haïtienne, ne tenait pas à le laisser partir tant il était efficace à la tête d’ADRA Haïti. C’était du moins le motif avancé pour le retenir dans l’île dénommée « La perle des Antilles ».

 

En 1996, désormais célèbre, par le lancement en octobre, du vaste programme d’évangélisation par Satellite baptisé « Net 96 », ouvert par Mark Finley, l’histoire retiendra cette levée de bouclier du corps pastoral de la Fédération de la Martinique, contre la nomination de ce pasteur à la présidence de l’UAGF. Une autre histoire de pétition ! Eh oui ! Car il semble désormais acquis que la pétition est l’une des caractéristiques de ce corps d’ouvriers, dont l’identité se confond avec syndicat, rébellion et grève. Ces trois expressions ne sont pas de mon cru, puisqu’elles ont été employées par la direction de la DIA (Division Inter Américaine), à moult reprises entre 1998 et 2004. Cette tendance grégaire, se manifeste inexorablement lorsque le courage individuel fait défaut. Certains y trouvant leur force et leur identité. Ce fut d’ailleurs le cas lors de la nomination hautement contestée du pasteur Julien Régis à la présidence de la Fédération en Novembre 1998. Que s’était-il passé en 1996 ? C’était à Costa Rica, lieu choisi par la Conférence Générale pour son « Annual Council » (Comité de fin d’année). Le pasteur Antoine Oculi, de regrettée mémoire, avait annoncé son départ à la retraite pour le 31 Décembre, et les administrateurs de la DIA, particulièrement le président, étaient en démarches pour lui trouver un remplaçant. Ce n’était apparemment facile, car, plusieurs problèmes se posaient. Selon les dires, le corps d’ouvriers de cette Union, posait quelques soucis, aujourd’hui mieux connus, qui semblaient refroidir la DIA, à l’idée de poursuivre la tentative initiée avec l’ancien secrétaire de l’Union Franco-Haïtienne. Ainsi, la solution envisagée était de faire venir de l’extérieur, quelqu’un qui jouerait le rôle de sparring partner , en attendant que « les pasteurs antillais se forment et murissent davantage » sic. Je ne sais d’où venait cette idée, mais elle semblait bien ancrée dans la tête de bon nombre d’Inter Américains. Quelques jours avant la fin du comité de la CG, lors d’une promenade crépusculaire, j’ai été abordé, par le « chef », sur un possible remplacement de notre président. Cette conversation restera à jamais gravée dans ma mémoire, tant elle renfermait de jalons qui par la suite, marqueront mon parcours à la tête de l'exécutif de l’UAGF de 1997 à 2004.

 

De toute évidence, l’intention était de nommer Van Bignot, mais, toutes les garanties de ne pas le faire étaient avancées comme un somnifère, pour endormir notre vigilance. Les candidats potentiels à l’époque, étaient Max Laurent, Jean-Baptiste Hirep, Alain Cidolit, Angerville Alain. L’hypothèse de faire appel à un étranger, était soigneusement reléguée au second plan dans la catégorie des impossibilités stratégiques, tant la volonté affichée de la DIA était de responsabiliser les ouvriers de l’UAGF. Tout au moins c’est ce qui semblait le plus logique. Mais, la réalité se révèlera toute autre. Le comité de fin d’année de la DIA avait été placé le lendemain de celui de la CG, dans le même hôtel. C’est donc sans grande transition que ses travaux ont commencé. Au menu, nomination. Cette activité s’est donc mise en place après le repas de midi, et a duré toute l’après midi. Le trésorier de l’UAGF de l’époque, le pasteur Alain Cidolit en était membre, et avait été invité à quitter la salle pour faciliter les délibérations sur son nom. Au retour, la surprise était de taille. Du reste ce vote fera date dans les annales de la DIA, car il avait donné lieu à une passe d’armes assez virulente entre certains présidents d’Union et l’administration de la DIA. Contre toute attente, c’est sur le nom de Yohann Van Bignot que l’assemblée était invitée à voter et non à bulletin secret sur une liste, comme on le fait généralement. Le compte des voix était plus que litigieux, les contre semblaient l’avoir emportés, quand soudain, le secrétaire général de la DIA, annonça le contraire. Cette délibération avait soulevé un tollé, dont certains s’en souviennent encore. Quelques jours plus tard c’était au tour des « pétitionnaires » de la Martinique d’entrer en action. Ce fait est intéressant, car il montre la constante dans les réactions de ce groupe d’individus, qui finalement ne fait que reproduire de façon quasi génétique l’attitude des pères fondateurs de la fédération.

Déjà du temps de l’UFH, (Union Franco-Haïtienne), les tendances séparatistes, se manifestaient par des pétitions, mais davantage par des laïcs, soutenus par certains pasteurs, dont pour la plupart il ne reste que la mémoire, mais la pétition comme arme et comme moyen de pression du corps d’ouvrier sera plus souvent utilisée à partir de 1996. Les raisons évoquées étaient à la fois normales pour certaines, vu le contexte de l’époque, et inadmissibles pour d’autres, tant elles transpiraient l’intolérance. Bien plus elles exprimaient, l’ambition de certains, masquée par la voix du groupe. Le leader de l’époque, s’avèrera être le même en 1998, contre la nomination de JR. Je ne crois pas devoir m’attarder sur les détails de cette affaire, car elle véhicule trop de frustrations pour la famille éplorée. Par contre, elle ouvre la voie à une analyse judicieuse sur les comportements des uns et des autres, et à tous les niveaux. Face à la grogne, l’administration de l’UAGF d'alors était restée ferme et sans compromis.

 

Contrairement aux évènements de 2009 où en plus de s’associer à la pétition, l’administration s’est rendue complice, en servant de facteur, à un groupe de 17syndicalistes pastoraux, ayant décidé de façon mensongère d’avoir ma peau. A leur tête, comme par tradition, le secrétaire de l’association pastorale, aujourd’hui secrétaire de Fédération, on peut maintenant comprendre, son zèle, puisque tout ceci se déroulait sur fond d’assemblée générale, donc en campagne électorale. Le groupe qui s’était manifesté en 1996, avait pris ses initiative sans rechercher l’aval, ni la collaboration de l’administration de l’Union. Il était clair, que le souci de cette administration était de maintenir la cohésion de ses champs, et, c’est dans cette optique que des actions avaient été développées, aboutissant au maintient du pasteur Oculi à son poste jusqu’en mars 1997, date de la transition surprise. Ceci fera l’objet d’une autre analyse, mais, si 1996, demeure une date historique, c’est parce que c’est le début d’une nouvelle ère. L’ère de la pétition pastorale en tant que moyen de pression.

 

En novembre 1998, lors du comité de la DIA à Antigue, un fax d’une longueur impressionnante, parvenait à l’hôtel où se tenaient les réunions. A l’époque, j’étais le président de l’Union, héritant de la situation, plutôt mal gérée par la DIA. Mon premier réflexe après avoir constaté qu’environ 17 ouvriers pastoraux, dont certains sont encore très actifs et bien placés, s’étaient réunis pour faire entendre une voix contraire à celle du comité de la fédération, en rejoignant environ 21 ou 23 membres du corps enseignant, dont la diffusion serait intéressante, pour montrer le caractère versatile de certains individus, qui à l’époque n’avaient pas hésité à se liguer contre la nomination de celui qui deviendra ensuite leur « gourou ». Certains d’entre eux, deviendront même ses directeurs de campagne dans leurs églises et ardents agitateurs, dans les cercles de combattants de prière, commués en comité de soutien, « spirituel », ayant à leur tête, le bouillant et non moins pasteur menteur, « LT ». La lecture de ce fax, partagée avec le président de la Conférence Générale, de la DIA et du secrétaire-trésorier de l’UAGF, avait pour but de définir une conduite commune, en vérifiant la conformité des actes du comité de la Fédération avec les statuts de cette dernière, qui prévoyaient entre autres, que la vacance de la présidence, ne donnait pas automatiquement lieu à la convocation d’une assemblée générale, comme le préconisait le fax regroupant les différentes pétitions. De plus, il était convenu lors de cet entretien, que le mieux était de recevoir les pétitionnaires en présence de l’intéressé, qui lors d’un entretien préliminaire, à notre retour en 972, avait préféré rester en retrait. Nous nous étions donc engagés à lui faire un rapport exact des entretiens, ce qui a donné lieu à un compte rendu écrit dont la copie avait été examinée par le comité de la Fédération, et dont je délivrerai bientôt une copie, attestant de la véracité des faits. Du reste nous nous étions acquittés fidèlement de cette tâche, non comme cette récente fourberie orchestrée par ce dirigeant feignant la transparence, soi disant par amitié, mais jouant lui-même au facteur, peut-être dans l’espoir de se faire un nom à défaut de réussir à faire un exemple. De toute façon la félonie n’ouvre pas les portes du paradis, et elle ferme en même temps les portes du cœur.

 

2009, c’est le retour réflexe à ce qui a été institutionnalisé, par la « Charte du pasteur adventiste », de la Martinique, induite par un autre, et illustre secrétaire d’association pastorale, manipulateur patenté et connu plus communément comme « la plume et la conscience » de la Fédération. Cette nouvelle forme d’expression, est pour le moins regrettable, car elle fédère, les sans voix, les sans courage, les sans personnalité, et même les sans idée, pour ne pas dire les sans opinion propre. Certains d’entre eux s’y sont trouvés sans même savoir ou comprendre l’objet de la revendication. Du reste, quelques temps après, ils écrivaient des lettres d’allégeances à l’intéressé visé, peut-être réalisant dans un sursaut de lucidité, à quel point ils pouvaient mettre en péril leur « pain », qu’ils défendent bec et ongles, et ce par tous les moyens. Le plus ridicule de l’histoire c’est de voir leur pseudo soumission et leurs hypocrite sourires de pharisiens démasqués, quand ils vous rencontrent, feignant tout ignorer de la fronde à laquelle ils ont, peut-être inconsciemment participé. C’est à croire qu’ils ont été drogués pour faire de la figuration, à la solde d’un mentor, menteur et perfide. Décidément le mois d’octobre est le mois des pétitions dans ce champ, puisqu’en octobre 2003, un collectif de laïcs « amoureux » de l’œuvre, écrivent cette fois à la Conférence Générale, pour demander le règlement du conflit qu’ils ont alimenté par un chauvinisme communautaire, aveuglés par les limites de leur île, et animés d’un fort penchant pour l’exclusivisme. Cette démarche était ensuite suivie d’une contre pétition venant d’un autre groupe de laïcs, ceux-là assoiffés de justice et de vérité.

 

Que penser finalement de tout cela ? Pas grand-chose de brillant, en tout cas rien de bien sérieux ! Des membres partisans, agacés de ne pas pouvoir donner libre cours à leur fureur assassine, des pasteurs, sans vocation, remplis par l’ambition, lâches et traitres, obligés de se mouvoir en meute pour mieux se faire entendre, et déchirer sans remord, ni culpabilité, les proies qu’ils choisissent au gré de leurs impressions. Sans compter que leur courrier récent, qui sera lui aussi diffusé, est truffé d’inexactitudes volontairement agencées pour produire un alibi crédible, à la méchanceté, d’un chef sans envergure, ambitieux et paresseux. Un dirigeant plein de lui-même, fourbe et ombrageux, jouant au sauveur, au transparent, au facteur, au censeur, et au Super « M ». Ecoutez attentivement les membres parler de lui, et vous comprendrez que super M, ne correspond pas à Super Man, mais à « Super Menteur ». Il faut de toute façon beaucoup de courage pour tuer un animal, apparemment, il en faut beaucoup moins pour tuer un homme. Il en faut peut-être davantage pour aimer! Mais est-ce bien nouveau ?

 

Cette pratique existait déjà dans les temps bibliques. On se souviendra de la pétition de Marie et Aaron contre leur petit frère, Moïse, qui s’était soldée par la lèpre de la sœur aînée. Le complot ourdit par ses frères pour faire mourir Joseph, l’assassinat des frères d’Absalom, entouré de tous ceux qui étaient contre son père. Mais le plus célèbre des cas est la pétition des chefs pharisiens contre Jésus lui-même, réclamant son lynchage. Il y a tout de même une leçon à tirer de l’histoire c’est qu’elle se répète. Les formes sont différentes, mais les mobiles sont les mêmes. La jalousie, l’envie, la médisance la calomnie, ainsi que la haine et l’hypocrisie, sont de la même fratrie. Mais dans tout cela, c’est la vérité qui triomphe ! C’est à croire que c’est une histoire de répétition !

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 12:24
Histoires de pardon Guy. F. ROGER 24 Mai 2011 Aujourd'hui, l'actualité résonne aux sons des bazookas, missiles, attaques en tous genres, et aux mots "pardon", et "réconciliation". Il est normal de se demander ce qu'il y a de compatible entre ces situations, quand à un moment, après s'être tiré dessus, haï, vilipendé, tout d'un coup le pardon et la réconciliation s'enclenchent. Récemment, le Hamas et le Fatah, ont décidé de se réconcilier pour parvenir à atteindre un objectif commun, à savoir la création d'un état palestinien. Cette nouvelle a réjoui le monde entier, et l'initiative encouragée par toutes les instances internationales, intéressées par un règlement définitif de ce conflit. Pourtant, il y a des réticents, voire des opposants. Les Israéliens, qui ne cessent de parler du processus de paix, opposent une fin non recevoir si le Hamas et le Fatah s'entendent. Qui ne voudrait pas voir les palestiniens s'entendre entre eux! La réunification de l'Allemegne en 1989-1990 a créé une onde de choc dans tous les esprits haineux. On serait heureux de voir les deux Corées former un seul peuple. L'exemple Irlandais est encore frais et il y en a bien d'autres. La fin de l'apartheid a été obtenue au prix de bien des vies. L'exemple du grand Nelson Mandela est encore poignant. Ghandi, apôtre de la non violence nous enseigne l’art de la négociation en tendant la main à l’oppresseur, tout en gardant à l’esprit la maîtrise des intérêts du peuple indien. Les exemples fourmillent dans l’histoire et les traités de paix débutent bien par une initiative, d’une des parties belligérantes. Le grand Maître en la matière est le Christ ! C’est lui qui enseigne et donne le ton. Quand il prononce cette ultime prière sur la croix, Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » « Lu 23:34, il ne négocie pas le pardon avec ses détracteurs, il englobe tous ceux qui de près ou de loin ont participé à son lynchage, y compris, les pharisiens qu’il avait dénoncés, les vendeurs qu’il avait chassés, Judas qui l’avait trahi, Pierre qui l’avait renié, et les autres disciples, sauf Jean qui l’avaient honteusement abandonnés. Pourtant il avait passé des journées fatigantes, des nuits angoissantes, il dut fuir les complots ourdis contre lui, et sans se départir de son objectif suprême, accepter sans résister d’être jugé et condamné sans se défendre. Comment interpréter ce geste ultime, le dernier miracle, lors qu’il recolle l’oreille d’un soldat venu pour l’arrêter, sachant par avance, que ce geste de mansuétude et de compassion, ne lui éviterait pas la mort ignominieuse qu’il a connue ? Je me suis souvent demandé, ce que je ferais à ce moment. Pierre était en légitime défense, et n’était-ce sa maladresse, c’est la tête de Malchus que Jésus devrait remettre en place. Seul l’esprit de vengeance, au service d’une haine fondée sur le fameux principe, « œil pour œil et dent pour dent », peut entériner le mal réciproque et les torts mutuels orchestrés pour détruire en toute légitimité. Mais la victime des victimes, a passé trois ans et demi à enseigner et démontrer ce qu’il faut faire : « Vous avez appris qu’il a été dit : oeil pour oeil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. » Matthieu 5 :38 – 48 et 6 :1 « Aimez vos ennemis ! » J’avoue que c’est le stade suprême de la vie chrétienne. A l’annonce de la mort de Bin Laden, il était difficile de se retenir pour ne pas exprimer, de la satisfaction, pour certains, pour d’autres de la joie, un ouf de soulagement, tant la nouvelle était à la mesure de l’angoisse et la terreur que génère le simple nom d’Al Quaida. Pourtant, au lieu de se réjouir, le chrétien devrait plutôt pleurer sa mort. Quel paradoxe ! Il faut une bonne dose d’abnégation et de compassion, pour regarder ses ennemis sans haine, ni désir de vengeance et subir dans le mutisme le plus complet, toutes les humiliations, rompant ce sinistre silence de temps en temps pour acquiescer quand la pertinence du propos était en accord avec la réalité. Depuis les évènements de juillet 2009, ma conscience a été éveillée au pardon, non comme une solution de me maintenir au contact de l’église, pour répondre à certains détracteurs, ni pour « sauver » ma carrière, car elle ne dépend ni des anciens présidents de la Fédération, ni du président de l’UAGF, ni même de la Division Inter-Américaine ou autre instance souvent citées. Ma carrière dépend de celui qui m’a appelé. Je n’ai reçu aucune injonction, car je n’ai écouté ni la chair ni le sang. Je m’étais égaré dans les méandres de la colère, et j’ai pété les plombs. Mais le calme qui m’anime après ces années de tempête, se nourrit de la Parole même de Dieu. Et je veux le clamer tout haut. Comme je l’ai dit précédemment, l’offense a été publique et la réparation doit l’être aussi. J’ai récemment lu, que Jésus n’est pas allé s’excuser auprès des pharisiens, qu’il n’a pas négocié son pardon. Avec le même sourire, je réponds à tous ceux là que le pardon s’offre. Il ne se marchande pas. Les pharisiens, ni même les soldats, qui exécutaient la sentence, le sanhédrin qui l’avait livré, et Pilate qui s’était lavé les mains, ne s’étaient excusés, mais Jésus a plaidé en leur faveur. C’est lui-même qui a enseigné à ses disciples, en utilisant un langage d’une limpide simplicité : « pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons ceux qui nous ont offensés ». Matthieu 6 :12. L’adverbe « comme » est gênant et c’est lui qui gêne, car il appelle la réciprocité et dans ce domaine, il exclut tout réminiscence. Le pardon doit être net ! Mais le principal problème est ailleurs, car, dire qu’on met à disposition son pardon et faire ce que cela implique, c’est bien autre chose. La question est brûlante. Quelle stratégie pour le pardon et la réconciliation. Pour utiliser un langage plus familier da ns les milieux diplomatiques, comment induire le « processus de paix », quand on reconnait une situation conflictuelle. Qui est en position de force ou en situation de faiblesse ? L’offenseur ou l’offensé ? Feu Jean-Paul en a donné une belle démonstration. Rencontrer son agresseur, car, il a eu la chance d’être en vie, pour lui offrir son pardon à la face d’un monde médusé. Avait-il un pistolet sous la soutane, au cas où ? Pourquoi lui a-t-il chuchoté à l’oreille des mots qu’ils ont tous les deux emporté dans le silence de la tombe. Se souvient-on de cette image forte, de ces deux hommes que tout opposait, tête contre tête, épaule contre épaule, se parlant dans une intimité insolente pour ceux qui, ne pensent qu’à salir, invectiver, humilier et dénoncer. Où est la cohérence de cet acte d’un autre temps ? J’aimerais offrir à mes lecteurs, un exemple confondant pour moi, mais ô combien riche en enseignements. En Genèse 27 : 41 on peut lire ce terrible verset, « Esaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni ; et Esaü disait en son cœur : Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère. » Que s’était-il passé ? Se pouvait-il que dans une famille, un tel drame puisse prendre place ? ….. ( A suivre)
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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 02:46

P5290051Je me demande ce qu'il y a sous les braises. Je viens de lire un article sur le blog de Joël Valleray, intitulé: "Confessions d'un pasteur adventiste sur la dérive sectaire".

J'étais assez surpris de la tonalité de cet article, car franchement, il serésumait à quatre lignes seulement, en dehors de l'introduction. Le corps de l'article n'était qu'une reprise sélective de certaines parties de mon propos écrit. Inviter à le lire eut été plus simple et plus cohérent, car je me suis demandé ce que renfermait ce compte rendu.

Pourtant connaissant l'auteur, je sais qu'il y a toujours anguille sous roche, puisque dans un article précédent, j'étais exhorté à revoir ma théologie du pardon, comme si reprendre les paroles de Jésus ou tenter d'appliquer ses conseils était devenu suspect et me rendait plus vulnérable à la méchanceté  des uns et des autres.

Pourquoi toute cette agitation autour de quelques paroles, venues de celui qui a "pété les plombs", qui devrait faire une cure de silence, devenu incohérent, par sa volonté de rester humain?

Pourquoi chaque fois qu'il est fait mention de moi, faut-il préciser, que j'étais le président de l'UAGF et actuellement dans le Sahel? Est-ce pour donner ma position à un commando destructeur en vue de mieux me localiser, ou pour bien stigmatiser ma dérive psychologique? Pourquoi mes propos sont-ils cités à tout va? Seraient-ils à ce point incohérents, et dans ce cas pourquoi les reprendre?

Tout ceci n'est pas clair. D'ailleurs, je constate que toutes mes autres réflexions ne sont que très peu commentées alors qu'elles pourraient ouvrir un vrai débat, un véritable échange d'idées. Non! Loin de là! L'intérêt est focalisé sur tout ce qui touche à la personne ou aux affaires voisines ou proches en relation avec l'auteur de l'article en question.

C'est symptomatique d'une activité sous jacente qui m'interpelle et alerte mes sens, sur des probables rebondissements.

L'interrogation récurrente de Paul Clairicia qui semble feindre de ne pas comprendre ma démarche en la travestissant, ne me dit rien qui vaille.

Pourtant, mon propos est simpleet direct. j'ai tourné la page!

Mais pour ceux qui s'interrogent sincèrement, je les renvoie aux paroles du Christ sur la croix à qui personne n'avait demandé pardon. Plus encore, Paul nous rappelle que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui même, sans attendre aucune démarche de l'homme, mais l'invitant à se repentir pour s'approprier un pardon gratuit et pourtant si cher.

Qu'est-ce donc qui suscite tant d'agitation et de gesticulation? certainement pas ma personne, qui n'a jamais attiré quiconque. C'est je crois, plutôt le vide que provoque mon retrait du "combat", et le risque, de ne plus avoir de grain nouveau à moudre, pour alimenter la machine à haïr. Car je ne suis pas dupe. Le soin qui est mis à me citer, n'est autrement justifié que par la volonté d'avoir un paravent pour tirer à bout portant. Je ne crois pas un instant à ma pseudo crédibilité, sans quoi, je ne serais pas au centre des critiques, mais plutôt traité en partenaire.

Du reste le titre de mon prochain article: "J'ai tué un Egyptien" aidera à mettre en lumière les vraies motivations de certains.

Mais attendons encoreun peu. Le brouillard se dissipe. Du reste on pourrait se poser d'autres questions plus intéressantes, comme pourquoi le petit frère hait-il tant les pasteurs et l'église, alors que ses deux aînés en ont été les ardents et mêmes dignes représentants? Pourquoi après avoir été étudiant en théologie, puis stagaire pastoral, dénigre t-il tant ce corps dans lequel il voulait entrer?

A t-on seulement un jour pensé, qu'il pourrait faire carrière dans ce corps et cette église et consommer comme tout le monde, ces dîmes aujourd'hui si décriées? Tout cela sent le souffre ou les oeufs pourris, car finalement, un tel déferlement de critique et de haine ne se justifie pas.

Le temps viendra où, je révèlerai, toutes les démarches effectuées pour trouver un champ d'accueil à mon ami, qui aujourd'hui semble oublier avec quelle énergie il s'est battu pour rester.

Je trouve aujourd'hui, l'atmosphère un peu irrespirable, car elle se pollue de trop d'inexactitudes, et le lecteur s'y perd, car ce qu'il faut comprendre est soigneusement dissimulé par des attaques qui font diversion.

Les vrais sujets, ne sont pas apparents. Que veut-on cacher?

Si c'était la vérité, alors, un jour elle éclatera, comme la petite pierre de Daniel 2, sans le secours d'aucune main.!

Qu'y a til sous les braises? Un jour on le saura. Pour l'instant, je savoure ma popularité, car bien involontairement, dans ce "déba"t, c'est bien de moi qu'il s'agit. Pour combien de temps encore?

Bientôt: "J'ai tué un Egyptien!"

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 21:22

SOUCI DE VERITE !

            Chers internautes, comme je l’ai annoncé récemment, j’ai promis de faire le la lumière sur certaines situations, auxquelles vous avez été témoins, ces temps derniers. De nombreuses personnes se sont exprimées directement et indirectement, tandis que pas mal d’autres m’interrogent encore sur la nature exacte de mes relations avec Ralph Valleray et mes véritables intentions dans l’échange de messages que j’ai entretnu avec lui. D’autres, encore s’interrogent sur le sens des accusations, des menaces et de la délation dont j’ai été l’objet.

            Par souci de vérité, je ne cacherai rien et vous ferai connaître les vrais mobiles de mes échanges avec Ralph Valleray, en vous révélant des détails qui n’ont jamais été portés à votre connaissance.

            Tout d’abord, je dois préciser que ma relation avec la famille Valleray, se limite à quelques membres avec lesquels je n’ai eu aucun problème personnel. J’ai connu Guy Valleray en 1972, quand il était le directeur JA de l’Union Franco-Haïtienne et quand il a prêché à Basse-Terre dans notre église cette année là, j’ai été très impressionné par son charisme et son expérience. J’avoue qu’il a inspiré largement l’orientation de ma vie et donné un sens à mon ministère. En 1973, j’ai rencontré plusieurs membres de la famille dont les parents qui m’avaient invité chez eux lors de ma première visite à la Martinique pour le mariage d’un de mes amis.

C’est en 1978 en Haïti, que j’ai vraiment côtoyé Joël, lors de l’assemblée générale de l’Union Franco Haïtienne, avant son départ pour les USA. Jusqu’à présent nous entretenons des relations cordiales et respectueuses, même si au détour des circonstances, nos divergences apparaissent au grand jour sans concession.

Quant à Ralph, c’est au cours d’une partie de tennis de table que nous avons fraternisé pour la première fois, toujours en Haïti, lors de son passage sur le campus de l’institut adventiste franco-haïtien où je faisais mes études de théologie.

Les autres membres de la famille, ont croisé ma route lors d’évènements très partiels. Par contre, ma relation avec la défunte mère Marguerite Valleray, était bien plus particulière. Basée sur le respect mutuel, nos rencontres fortuites restaient cordiales et dans bien des cas amicales. Ainsi je ne peux que confirmer que ma relation globale avec cette famille reste largement dans le cadre normal et rien ne justifierait de ma part, méfiance, distance et absence de contact.

Il serait injuste de penser qu’avec Ralph, j’ai entretenu une relation complice ou concupiscente au cours de ces trois dernières années. Venu travailler à la Martinique en 1995, nos relations n’ont été ni proches, ni lointaines. Son aide à ma fille Vanessa lors de sa préparation au BAC, nous a rendus ma femme et moi reconnaissants, tant son attitude envers notre fille jurait avec la réputation qui lui était faite, et malgré tout ce que je pourrais dire par la suite, je lui garderai la même reconnaissance. Suite à cet épisode, j’ai peut-être entretenu l’illusion que nous pourrions être des amis, mais son hostilité marquée et ostentatoire à ma personne très récemment, a replacé cette illusion dans son juste contexte.

Notre première conversation sérieuse date de 1997, dans le cadre de l’affaire Sésame – Ducheveu. Mon rôle d’arbitre entre les deux, a largement été exposé dans les courriers personnels divulgués tant dans les emails, le blog et les livres de Ralph Valleray.

Nos échanges ont réellementcommencé en 2008, à la suite d’un message reçu du président de l’UAGF, m’informant que j’avais été mis en cause dans un email qu’il avait reçu de Ralph Valleray.

J’ai donc pris contact avec Ralph pour avoir des explications. En réponse, il m’a averti que toute interaction avec lui serait publiée, ce que je n’ai honnêtement pas refusé, sachant que je n’avais rien à cacher. Ceci a bien entendu été vérifié, puisque toutes nos conversations sur internet sont désormais connues, à l’exception de certaines, qui devront être publiées pour éclairer mon propos et rendre plus transparente ma position actuelle.

Il doit être bien clair, que je n’ai pas choisi cette voie pour publier mes ressentis suite au problème survenu entre Joël Valleray et les administrations successives de la fédération de la Martinique, qui en conclusion, serait faussement réduit à un conflit personnel entre ces hommes et moi. Sur le sujet, un document officiel sera publié sous peu, afin de restituer à l’histoire une vérité incontournable, par les faits attestés par la documentation officielle qui a jalonnée cette affaire.

Venons- en au sujet qui justifie cette mise au point. Durant l’été 2010, le Web a connu un vrai cyclone de violence, au cœur duquel j’étais placé suite à ma tentative annoncée d’apaisement avec les principaux protagonistes des faits évoqués plus haut.

Accusé de manquer de psychologie, de pédagogie, et de loyauté envers les victimes de ces administrations, j’ai été surpris non seulement par la violence des propos, mais aussi par la méthode utilisée et la cohérence des accusations.

Jugé inapte à me maitriser, névrosé, inconstant émotionnel, et d’autres choses du même acabit, le conseil m’était donné de me taire durant au moins trois ans. J’ai été aussi surpris de la méthode employée, relevant du chantage, des menaces qui m’étaient appliqués sous couvert d’honnêteté intellectuelle.

Seulement la réalité est tout autre. Tout d’abord, je dois préciser que j’ai toujours agi après réflexion, et jamais sous la pression. Bien que considéré comme un inconsistant, ayant « pété les plombs » ou perdant la tête face à la pression psychologique engendrée par ma dénonciation et les menaces venant de toute part, je tiens à rappeler que je n’ai jamais eu à prendre de tranquillisant, de calmant d’aucune sorte, ni suivi de traitement anti dépressif qui puisse justifier mes écarts de langage, et/ou de conduite.

En juillet 2009, alors que j’étudiais au Nigéria, j’ai été informé que le récit des évènements survenus en Martinique, rapportés sur mon site sous la forme d’un roman-réalité, était utilisé de façon malveillante par certaines personnes. Cette annonce a provoqué une colère sourde de ma part, qui m’a conduit, dans les jours suivants à rédiger une lettre ouverte, dont la violence anachronique et inhabituelle chez moi, m’a valu d’être la cible d’attaques de toutes sortes.

Un an après, je rédigeais un courrier adressé aux pasteurs Jean-Baptiste Hirep et Julien Régis, à qui j’offrais mon pardon en échange d’un dialogue constructif, en vue d’initier un processus de réconciliation salutaire pour l’ensemble de l’église. Ce courrier a déclenché chez Ralph Valleray une immense colère.

Pourtant, en octobre 2008, j’avais annoncé à mes proches et à des amis, que je devais rédiger une lettre de réconciliation aux différents adversaires afin de rétablir ce que je crois être le plus convenable pour tous une paix des braves, afin de restituer au ministère pastoral un statut plus proche de l’éthique espérée de tous.

Cette intention je l’avais plusieurs fois exprimée à Ralph Valleray, dans des emails, qu’il n’a jamais publié et qui dénoncent clairement son argumentation accusatrice développée pour justifier, en fait ce qu’il a toujours souhaité faire, « me flinguer »sic. Je vous livre ces preuves qui montrent sans équivoque, que je n’ai pas écrist en 2010, sous pression, alors que je ne pouvais anticiper les dénonciations survenues en 2009.

Je vous laisse juge à la lecture des textes qui vont suivre de l’honnêteté de mes propos et de mes intentions. Mais avant, je dois préciser, que mon échange de courrier avec Ralph Valleray, n’a jamais eu pour but de dénigrer l’Eglise Adventiste à laquelle je reste profondément attaché, ni de m’associer à une entreprise de démolition de son corps pastoral. Ma probité personnelle ne me permet pas de passer sous silence des dérives qui nuisent à la progression de l’œuvre de Dieu.

Voilà ce que j’écrivais à Ralph, le 12 Décembre 2008. La date des courriers est très importante, et demeure un élément clé pour comprendre le caractère injuste du déferlement d’agressivité dont j’ai été l’objet. De plus, l’accusation selon laquelle je n’ai pas informé l’intéressé de mon intention d’offrir mon pardon est totalement fausse. Je fais ces remarques à toutes fins utiles, car, le niveau des insultes et du dénigrement a atteint le paroxysme du mépris.

« Mon cher Ralph,

Cela fait quelques temps que je suis silencieux. Ceci est dû davantage à mes occupations qui sont nombreuses et denses, et les défauts de notre connexion internet qui est devenue très instables ces temps derniers.

 

Je dois t'avouer que tes derniers courriers m'ont rempli de tristesse, car j'ai cru percevoir chez toi une indignation mêlée de colère ou de fureur. Le mépris que tu exprimes par écrit et parfois en pleurant, me touche, car je me dis que Jésus a cotoyé Judas pendant 3 années et demi et a supporté le mépris de ses frères, suite à sa trahison, sans jamais prononcer une parole d'injure à leur encontre. Il est vrai qu'il n'a pas été tendre avec les pharisiens, dévots et hypocrites,  mais....

 

Je tiens à te dire, que j'ai fait une longue démarche de pardon et me suis astreint à ne pas entretenir des sentiments négatifs envers ces individus, que j'ai longtemps appelés respectueusement, "frères" et "soeurs", avec la conviction que ces appellations n'étaient pas usurpées.

 

Je ne m'attends pas non plus à voir ces "collègues" et autres accolytes se repentir, ni même reconnaître une quelconque vérité dans tes propos et les miens. Je doute de la sensibilité de leur conscience, tant je les ai vu pratiquer, "la diplomatie", déguisée en "tact", la ruse, déguisée en "sagesse", le mensonge, déguisé en "précaution", l'indifférence, déguisée en prudence, et finalement la solidarité malfaisante, déguisée en loyauté administrative. J'ai eu l'occasion de voir la manipulation commuée en prévoyance et les résultats sont là! Quand je pense à tout le tort qu'ils ont voulu me faire, simplement parce que je prêchais l'évangile, peut être davantge ou plus souvent que certains bureaucrates, ils se reconnaîtront, parce que des foules se mobilisaient autour du Séminaire Prophétique, leur dernière invention a été de m'interdire l'accès aux chaires des églises, sous le prétexte fallacieux, inventé de toute pièce par le directeur fédéral du groupe intégriste de la prière, plus connu sous le nom de "Guerriers de la prière", qui a fédéré tous les opposants à l'Union, et les autres.... Aujourd'hui, plus qu'avant, les DVD du Séminaire font le tour du monde. Des églises entières se donnent à Jésus, et la demande se fait de plus en plus grande. Quand je pense qu'un certain ancien d'église bien connu pour être un menteur et peu sérieux, m'a dit à l'église Horeb dont j'étais membre, que "les frères n'étaient pas prêts" à m'entendre et ainsi il s'excusait de ne pas pouvoir m'inviter à prêcher, alors que dans la cour du temple, petits et grands, jeunes et vieux, ne cessaient de me demander quand j'allais prendre la parole pour leur "servir autre chose que les plats réchauffés ou à demi cuits" que leur imposaient les "prêcheurs" du samedi. J'en ai subi moi aussi, mais, j'ai décidé de considérer cela comme une épreuve de ma foi, et une excellente occasion de m'affermir dans l'évangélisation.

 

Aujourd'hui, j'ai pris du recul et je remercie le Seigneur de m'avoir éloigné de ce foyer de cannibales où j'avais commencé à perdre mon courage, où la volonté de lutter commençait à s'estomper, où ma force intérieure s'abandonnait au doute.

 

En m'éloignant un peu, j'ai pu découvrir, les vrais visages des, forces occultes qui manipulent ces suppôts désabusés. Il est triste de constater avec quel audace, certains continuent de se croire des "oints" ou des "élus" de Dieu, alors que leurs pratiques, n'échappent, ni à leur famille, ni à leur entourage, ni à leurs églises, ni à leur conscience, mais leur ténacité à s'accrocher à un pouvoir éphémère, et aux avantages matériels bien limités qu'il leur apporte, fait d'eux de véritables prédateurs.

 

Donc, cher frère, mon encouragement, voudrait surtout te porter à laisser au Seigneur la juste rétribution, qu'il leur réserve, en recherchant pour toi et les tiens, la paix qu'il offre aux sincères. Je crois, que les insulter, ou te mettre en colère, ne les changera pas et ils continueront de travestir ton opinion sur eux en attaques acerbes et injustifiées. Il ne serait pas étonnant qu'ils s'en offusquent et se considèrent agressés et victimes de ta mauvaise foi.

 

J'ai donc pris le parti du pardon et de la prière pour mes "ennemis". Je leur pardonne, les mauvais traitements infligés à ma fille Vanessa, à travers leurs enfants, qu'ils n'ont jamais corrigés. Je leur pardonne les calomnies et les rumeurs de toutes sortes qu'ils ont diffusées, même à travers leur comité de fédération. Je leur pardonne les votes iniques qu'ils ont pris pour masquer leur méchanceté. Je leur pardonne les actes de malveillance envers ma famille et mes proches.

Mon salut étant plus important que le plaisir que je pourrais tirer d'une juste vengeance, j'ai fait le choix de la réconciliation salvatrice pour eux et pour moi.

 

Je sais que cette position peut paraître faible ou rétrograde, mais, je ne peux que te conseiller d'en faire autant, sinon de laisser entre les mains du Tout-Puissant, ce que tu ne pourras jamais obtenir, par ta propre force.

 

A bientôt!

 

Guy (12 décembre 2008)

 

Ces trois paragraphes, bien que faisant suite à des informations explicatives de mon expérience aux prises avec les forces contraires, rendent compte de la véritable tonalité de la relation que j’ai entretenue avec celui que je considérais à tort comme un ami.

 

Le 21 décembre 2008, j’écrivais à nouveau ce courrier où je réitère ma volonté d’apaisement. Je vous livre ce message dans son intégralité.

 

« Cher Ralph,

Je te remercie de croire à ma sincérité. Tu es une des rares personnes à ne pas la mettre en doute. Je l'ai observé, quand j'ai à peine tourné le dos et j'ai constaté tous les reniements, les marches arrière, et les fausses justifications des uns et des autres, pour rechercher des faveurs éphémères, dans le but de se dédouaner et faire croire que c'était moi le mouton noir.

 

S'agissant de l'obligation de vérité, je m'emploierai à donner les détails de ce que j'ai personnellement considéré comme de l'acharnement, alors que le président de la DIA en personne et en ma présence avait exhorté le président d'alors à rechercher avec Joël un compromis pacifique allant jusqu'à suggérer qu'il soit le responsable de l'association pastorale. J'ai moi même cru bon de conseiller la même chose et suggéré aussi une procédure permettant de sonder les impressions des pasteurs sans les influencer. Plusieurs membres du comité ont fait la même suggestion, mais, la manipulation était évidente et le plan caché du président était en faveur de Daniel Milard.

 

Quand fin octobre, après la pétition reçue à Antigue contre la nomination de JR, le secrétaire-Trésorier de l'Union et moi sommes allés voir le président élu à Sainte-Luce, il nous posa une question: "Etes-vous prêts à me soutenir si je m'attaque à Joël Valleray et Victor Marnet?".

J'avais répondu : "Je suis prêt à soutenir toutes les actions qui viseront à rétablir l'ordre, dans le respect de nos règlements et des individus." C'est à cette réunion que j'avais suggéré au président élu, mais qui devait prendre son service au premier novembre, de pacifier ses relations avec Joël en lui donnant l'opportunité de contribuer autrement au développement de la fédération, et en lui permettant de terminer ses études sereinement. JE N'AI PAS ETE ECOUTE. Lorsque les hostilités ont été lancées contre Joël, c'était un plan à mes yeux bien monté. J'ai donc cessé de participer aux comités de la Fédération, après avoir été agressé verbalement par le directeur JA de l'époque, actuellement le directeur des communications de l'UAGF. Ayant estimé que je n'étais pas en sécurité pour m'exprimer librement dans ce comité, entièrement dévoué à une cause très partiale et inutilement agressive, je me suis retiré, pour rester un recours plutôt objectif.

 

Le président de la Fédération, a fait voter un courrier contre le président de l'Union, dont j'ai la copie, par une minorité de membres, évitant soigeusement certains autres. Ce fait était pour la première fois une attaque institutionnelle, restée sans suite, malgré mes plaintes à la Division. Pour avoir essayé de pacifier les relations entre l'ouvrier Valleray et ses dirigeants, j'étais devenu une "cible de guerre", et pour justifier toutes les attaques, contre lui et contre l'Union, en ma personne, il était suffisant de nous déclarer "amis et complices". Quelle tristesse, de voir des soi-disant "pasteur" se livrer à une "intifada", sur fond de camp meeting, guerre de prière, et ministère de délivrance!

 

Je ne pense pas connaître les hommes en question, mais leur comportement, et surtout les mobiles apparents de leurs actions restent encore assez obscurs pour moi. Comme je te l'ai dit récemment, malgré tout je ne leur en veux pas, et je prie pour que le Seigneur, qui est tout puissant touche leur coeur. Je te conterai bientôt les contours de cette fameuse affaire d'accusation d'atouchements sexuels, dont j'ignore le fonds, mais je dirai ce que j'en sais, et comment j'y ai été inclus de manière malveillante et insidueuse.

 

Je te souhaite du courage et une bonne journée. Je suis en Voyage en Guinée Bissau et je ne bénéficie pas d'une connexion stable.

 

Joyeux noël!

 

Guy » (21/12/2008)

 

Etait-il possible à ce moment que je sache que je serais attaqué sept mois plus tard ? La réalité est que je n’aurais pas dû répondre comme je l’ai fait, ce qui a retardé la mise en œuvre de ma stratégie d’apaisement, annoncée aux Philippines en octobre 2008.

 

Juste après la lettre ouverte que j’ai expédiée en juillet2009, voilà ce que j’écrivais à Ralph Valleray, et qui exprime clairement ma volonté de rester en harmonie avec mon profond désir de paix, malgré les apparences.

« Mon cher Ralph,
je te remercie pour les corrections concernant ma lettre ouverte. Je dois d'abord te dire que j'ai confondu avec les  titres. Tu as raisons, le livre de Joël, c'est bien "Stridence d'un insecte parmi les saints". Curieusement, j'ai envie d'intituler le mien, "Silence d'un insecte parmi les siens!". C'est marrant, "un in-secte". Je crois profondément, ne t'en déplaise, que l'Eglise Adventiste a reçu une mission divine, mais je sais aussi désormais, que certaines communauté locales ou localisées, peuvent être de vraies sectes. C'est le fort sentiment que j'ai eu en arrivant en Afrique, quand faisant mon introspection quasi quotidienne, durant les cinq mois de solitude à Lomé, du 6 janvier au 23 mai, le soir, je pensais aux évènements incroyables que j'avais vécus ces dernières années. Jusqu'à présent, j'ai encore l'impression d'avoir été anesthésié et subir encore l'engourdissement post opératoire. Quand je sais à quel point les dirigeants français et antillais ont la hantise d'être épinglé comme sectaires, je m'étonne de la légèreté et de l'insouciance qui découlent de leur comportement "saintement" dévoyé.
Cette gouvernance sournoise et "diplomatique", ce tact "mesuré", ces allusions voilant à peine leur ambition, est le justificatif de toutes les dérives que j'ai relevées et que j'ai pratiquées de bonne foi pensant faire justice à un système que je croyais inspiré. Mais... aujourd'hui, les écailles sont tombées de mes yeux. Je peux dans mmon administration actuelle, me rendre compte des erreurs que j'ai commises, car j'ai vraiment changé de méthode. Grâce aux cours sur le leadership que j'ai entamés en 2006, dans le cadre de la Maitrise, JE RECONNAIS QUE JE N'ETAIS PAS DANS LE COUP!
L'administration intuitive, basée sur mon bon sens et l'observation des autres, n'a pas été pire, parce que depuis des années je lis des ouvrages sur le management. Et aujourd'hui, je comprends pourquoi en ayant essayé de mettre en pratique certais principes comme le travail en équipe, le brainstorming, la transparence mentale, mes collègues, JBH en tête, me reprochaient de "cracher dans la soupe". En fait, c'est qu'ils ne connaissent pas le leadership, sinon, à travers les gouvernements successifs à la sauce grand-père (pionniers), assaisonnés d'ambition, de vendetta et d'omerta. Dans ce cloaque où règne le marasme le plus total, j'étais un in-secte, et je le suis encore davantage. J'ai dressé la liste de  mes comportements de bon dirigeant sectaire, et il suffit pour la compléter de regarder faire aux Antilles Guyane! (J'assume!)
 
Ce point étant fait, c'est volontairement que je n'ai pas relu le courrier. J'ai voulu qu'il garde sa chaleur immédiate. Comme sorti du feu, jec l'ai expédié. Je ne voulais pas relire, corriger, reformuler. Je voulais que mes lecteurs ressentent le bouillonnement d'indignité, la célérité de mes pensées prenant de vitesse l'écriture, pour exprimer ma rage de vérité et ma détermination à en découdre avec une seconde nature qui me colle à la peau et m'identifie avec ces "collègues" et ce n'est pas un vain mot. Car j'ai effectivement été collègue, et même passivement complice, car je croyais en l'honnêteté profonde et sincère de ceux qui comme moi pouvaient se tromper et le reconnaître. mes yeux ont commencé à s'ouvrir, quand j'ai finalement compris, comme l'église catholique et son magistère, l'église adventiste aux Antilles était vécue par tous ou presque comme infaillible et que ses décisions, même les plus iniques étaient irréversibles, quand j'ai observé que ses dirigeants à travers les années pratiquaient eux aussi l'infaillibilté, n'ayant ni la force, ni le courage, ni même la volonté de dire "pardon", ou "on s'est trompé", j'ai réalisé que j'étais devenu un "in-secte", parmi les miens!
 
Ralph, j'ai un regret à t'exprimer. Je reste conscient et responsable de mes propos et du fait qu'averti j'ai franchi le pas de la confidence aujourd'hui publique, en échangeant d'égal avec toi nos états d'âme sur une église que je croyais que nous aimions également.
 
Il semblerait qu'aujourd'hui, à la veille de l'assemblée générale de la fédération, que je sois devenu, la menace suprême et que mes écrits soient l'arme que tu brandis contre Arlay et d'une manière générale. Bien que je n'ai jamais douté d'une possible utilisation dans un certain combat, je ne souhaite pas que ma lutte qui est bien différente de la tienne, ne déstabilise vraiment, les membres crédules, sincère et "innocents", inconscients de toute cette agitation, et voire impuissants à la changer, n'entretiennent une haine aveugle à mon sujet, alors qu'ils ne me connaissent pas et qu'ils croient en la sainteté, la sagesse et l'honnêteté de leurs bien aimés dirigeants qu'ils vénèrent en maudissant à pleine voix tous ceux qui porteraient la main sur "l'oint" dee l'Eternel, même s'il en est déjà bien loin.
 
Je te souhaite donc une bonne journée!
 
A très bientôt.
 
Je suis encore au Nigéria jusqu'au 27 juillet et en Afrique jusqu'au 15 août. J'arrive le 16 à Paris.
 
Guy » (13 juillet 2009).

 

Je crois que cette mise au point s’avérait nécessaire en réponse à toutes les questions qui ont traversé les esprits. Je n’ai rien changé à ces courriers, ni corrigé les fautes d’orthographe. Les sincères et les honnêtes pourront juger et tireront les conclusions qui en découlent.

 

Pour ma part, je continue de croire, que la recherche de la paix vaut la peine de s’humilier, même après avoir été avili, car c’est la leçon que je tire pour moi-même de l’expérience de notre modèle suprême dont Paul décrit l’extrême simplicité en des mots qui désarment toute colère.

 

« 1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde,

2  rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.

3  Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.

4  Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.

5  Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,

6  lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,

7  mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ;

8  (2-7) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

9  C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,

10  afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

11  et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Philippiens 2 : 1 - 11

 

 Je crois donc que comme toute victime consciente de ses turpitudes et de ses faiblesses, j’ai encore le droit de pardonner. J’ai choisi au nom de l’intégrité et de la dignité, de pardonner aussi à Ralph !

Guy, le bon combattant !

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:11

LE DROIT DE PARDONNER

Il est toujours surprenant de découvrir les différentes réactions face aux solutions adoptées dans la résolution des crises. Certains cultivent la violence, d’autres l’indifférence et d’autres encore, l’incrédulité.

Et pourtant en aucun cas, la solution ne pourrait être plus grave que l’offense.  Certes, quand il y a offense, il est indéniable que la réparation s’impose. Mais, Que faire, quand rien ne bouge ? Que faire quand le temps alimente et renforce les rancoeurs ?

Jésus en a parlé et exposé une procédure qui jure avec toute logique, et s’oppose à tout sentiment de vengeance, rangeant la colère dans le lot de la méchanceté. J’avoue que cette méthodologie, est plutôt désarmante et fait appel au courage. Mais examinons de près cette méthode déroutante.

« Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.

21  Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges.

22  Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère: Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira: Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne.

23  Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,

24  laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. 

25  Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. » Matthieu 5 : 20.

On peut imaginer le choc que produisit une telle logique auprès de ses disciples, dont certains voyaient en Jésus le libérateur, le vengeur autorisé, commissionné par la prophétie, pour rétablir le trône de David, mais aussi rendre à la nation sa dignité, en ayant soin de punir dûment l’oppresseur.

Mais à contrario de la coutume, et même de la loi, Jésus contredit de manière magistrale toute logique de revanche.

Mt 5:44  Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,

Lu 6:27  Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,

Lu 6:35  Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. »

En bref, l’identité chrétienne, interdit les représailles, les silences stratégiques, et les guérillas sentimentales. Contrairement à la logique populaire, un différend doit être résolu, par l’offensé et non par l’offenseur. Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi… L’initiative de la paix, un privilège de celui qui ressent l’offense.

Tout ceci parait bien beau quand on n’est pas en cause, car, tout ceci parait plus facile à dire qu’à faire. Le statut de victime est extrêmement difficile à assumer, surtout quand on se heurte à l’indifférence de l’oppresseur ; quand on doit affronter l’incompréhension des entourages ; quand les rôles sont inversés par ceux qui préfèrent le silence des victimes, pour protéger des privilèges, des intérêts personnels ou collectifs ; quand tous les efforts pour se faire entendre sont réduits à néant par ceux qui préfèrent se retrouver du côté du plus fort, parce pour ceux là être victime, c’est être coupable. Cette attitude obéit à une étrange conception, qui veut que celui qui réagit a tort.

Mais le Maître explique assez clairement, que la paix a un prix, et ce prix doit être payé par tous. « Laisse ton offrande, et va te réconcilier… » Cette démarche n’est possible, que lorsqu’on n’a rien de grave à se reprocher. C’est bien là le hic ! Rien à se reprocher, ou plutôt, quand on est prêt à reconnaitre ses torts, ou ses manquements. Car dans tous les conflits, il y a une part de responsabilité partagée. Loin d’une culpabilité absolue, la victime, se doit de faire son introspection pour découvrir la faille qui chez lui aurait pu favoriser son ou ses agresseurs. Ceci fait aussi partie du processus de guérison.

Pourtant, celui qui nous encourage au pardon, n’avait rien à se reprocher. Rien qui puisse justifier le traitement qu’il a reçu et dont les conséquences ont été le châtiment suprême de son temps, la crucifixion. Dans cette position, loin de clamer son innocence en proférant des insultes, ou des menaces, il a offert son pardon. Il n’avait pas l’intention, en excusant ses agresseurs de justifier leur comportement ou de légitimer leur méchanceté, mais, en offrant un pardon inconditionnel, il ouvrait la voie de la repentance et du salut à tous ceux qui accepteraient son sacrifice.

Si le salut doit s’obtenir à ce prix, je voudrais être sauvé. Mais, serait-il une faute de vouloir le salut de ceux qui se seraient trompés de voie et qui un jour, qui sait feront marche arrière ?

Guy, Le bon combattant

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 22:58

Mes chers amis,

L'année 2010 s'est envolée comme un soupir et a laissé place à 2011, arrivée comme un nuage. Les 365 jours précédants ont été fructueux et par la grâce de Dieu nous voyons arriver dans un tourbillon de promesse, une année nouvelle déjà bien perturbée.

 

Au cours des derniers mois, j'ai fait la une des propos plus que calomniateurs de plusieurs et surtout de ce la part de celui que je considérais comme un homme d'honneur, suivez mon regard.

J'ai de façon passive assisté à mon lynchage, et j'en ai tiré de grandes leçons. Je m'évertuerai à démontrer très bientôt, les incohérences, les mensonges et les inepties qui ont été déversées dans vos têtes sous couvert d'intégrité et autres supercheries intellectuelles admirées et avalées comme des vérités alors que le temps montrera ce qui est la vraie part à faire à la vérité.

Vous m'entendrez très bientôt, et vous aurez de l'inédit. Préparez-vous, car ce sera rude. Après avoir été traité d'abruti, de névrosé, et bien d'autres compliments aussi sucrés les uns que les autres, je vous rappelle que je suis encore serein, calme, déterminé et lucide, car je ne suis pas sous calmant et je n'ai pas besoin d'antidépresseur pour justifier mes actes, ni masquer mon vrai visage, ni déballer mon inimitié et mes rancoeurs au titre d'une victimisation qui est en fait qu'un paravent à la manifestation d'une odieuse dictature intellectuelle et mentale. Je n'utilise pas la dérision, ni la pitié, car ceci est encore une pâle image du manque de respect profond à l'agard de l'homme dans sa plus simple dimension.

je parlerai juste, vrai, mais charitable.

Bonne année!

Tamarin vert!

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 16:56

P5290051 Comme une passion née d'une expérience particulière, prêcher est devenue une seconde nature. Difficile de le concevoir quand les vicissitudes de la vie transforment votre vision des choses et vous placent devant une nouvelle réalité.

Rien ne destine quelqu'un à la prédication, quand il est maladivement timide, introverti, peureux, et manquant de confiance en lui.

 

Cette transformation n'est que la résultante d'un miracle divin. Mais en même temps, on devient une cible privilégiée de l'ennemi des âmes.

 

Comment ne pas imaginer les autres comme soi, quand dans ce domaine particulier, on a échoué et qu'on traine désormais un fort sentiment de culpabilité, nourri par la jalousie, la médisance et le mépris?

 

Je suis fier d'être un ministre du Seigneur, avec mes faiblesses et mes turpitudes. Quel merveilleux Père avons nous!

par Tamarin vert

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